L’Algérie et les Etats-Unis coopéreront dans le nucléaire

L’Algérie et les Etats-Unis seraient sur le point de signer un accord de coopération dans le domaine du nucléaire civil selon Chakib Khelil.
mercredi 9 mai 2007.
L’accord visera à développer et renforcer la coopération bilatérale dans le domaine nucléaire. "L’Algérie et les Etats-Unis signeront, début juin, à Alger, un protocole d’accord dans le domaine de la coopération nucléaire en vue de mettre en place des mécanismes de coopération et d’échanges multiformes, à travers notamment la formule des +sister laboratories+ (laboratoires sœurs)", a indiqué le ministre, à l’issue d’un entretien avec le secrétaire américain à l’énergie, M. Samuel Bodman, au cours duquel ils ont passé en revue l’état de la coopération énergétique entre les deux pays.

Précisant la nature du projet, Chakib Khellil ajoutera que les deux parties œuvreront ainsi à organiser des échanges d’expériences, de connaissances, de visites d’experts et spécialistes mais aussi à conduire en commun des programmes". Pour M. Khelil, le protocole d’accord qui sera signé par l’Algérie et les Etats-Unis vers "la première semaine de juin", permettra à la fois aux organismes et centres de recherche algériens opérant dans le secteur nucléaire de "quantifier les résultats et mesurer les expériences engrangées" mais aussi de "bénéficier de l’expertise et des avancées technologiques des Etats-Unis" à travers des programmes de coopération et des actions de partenariat.

Bonne nouvelle si on bénéficie de la technologie américaine et çà fermera le clapet de ceux qui croient que l'Algérie a un programme nucléaire militaire.

trés bonne nouvelle, merci algeria69

Ohhh pas mal tout ca, l'Algérie prends sa grandeur
Espérons que cela ne servira pas de prétexte a ce qu'ils nous fassent la guerre dans une disaine d'année...
En tout cas... Good Job :033:

Espérons que cela ne servira pas de prétexte a ce qu'ils nous fassent la guerre dans une disaine d'année...

C'est également à quoi je pensais
Bon, c'est la première fois à ma connaissance que les Etats-Unis s'impliquent à construire des centrales nucleaires dans le monde arabe (bien qu'il y eu des entreprises americaines qui ont travaillés avec l'Irak ! )

Attention à ne pas s'emballer comme même Des accords de coopération, dans le domaine du nucléaire civil, existent aussi entre l'Algérie et la Russie et entre l'Algérie et la Chine.

S'il y'a, un jour , des centrales nucléaires civiles en Algérie, elles seront sûrement de construction russe ou chinoise (encore plus probable ).

Dans le domaine des infrastructures, nos amis de l'empire du milieu proposent d'assumer des cahiers des charges intenables pour toute entreprise occidentale ou même russe .

Pour moi, je miserai plutôt, sur la construction de 4 ou 5 centrales électronucléaires, à l'horizon 2015/2020, dans les régions du nord du pays, sur le modèle de celle de Natanz en Iran (conception russe) avec l'aide technique des chinois.

L'aide des états-unis, s'ils s'impliquent vraiment, sera sans doute de l'ordre de la sécurité des équipements, ou au niveau de l'optimisation de la production et de la distribution de l'énergie produite.

toutefois seul le futur nous dira qu'elle voie sera choisie....... :face:

XR-71 a écrit:Bonne nouvelle si on bénéficie de la technologie américaine et çà fermera le clapet de ceux qui croient que l'Algérie a un programme nucléaire militaire.

surtout nos voisin

algeria69,personne n´a dit quelquechose,tant que c´est civil,allah ibarek,en plus on fait confiance aux US
on a deja eu un ptit reacteur experimental US (type triga)a Maamora pres de rabat,les techniciens marocain s´y entrainent en attendant un vrai reacteur,peut etre russe...
l´article ne dit rien sur un futur reacteur US,ce n´est qu´une "cooperation" qui cache une observation americaine des labos algeriens.je crois que si reacteur y´a,ca sera aussi russe chez vous

La France aussi s'interesse de trés prés à ce secteur. nicolas Sarkosy serai à priori favorale à une cooperation (Formation ? ).

mais je doute que bouteflika acceptera un reacteur francais thor,pour plusieurs raisons...entre autres on va pas facher poutine en prenant un francais,sans oublier les sensibilités entre vous et la france(23 fevrier...)
non je crois pas.

C'est pourquoi j'ai fait le parallele avec la Formation, sans être sûr, car faut bien le dire, ce secteur est hautement strategique et demande des relations stables. Nos relations avec Paris ne sont pas simples. Ca peut dissuader.

non ca ne se fera qu´avec poutine,c´est sure!meme avec tous les contrats d´armes...une cooperation nucleaire est autre chose,bcp plus importante que les armes,ca soude la relation,ce qui n´est pas a present le cas avec la france..en fait apres boutef(avec un jeune? ) je peux m´imaginer une ouverture,mais bon c´est pas le topic

non ca ne se fera qu´avec poutine

Tant mieux car avec Nicolas Sarkosy c'est toujours limite-limite

mais entre nous thor,tu ne pense pas que s´appuier que sur une partie ca ne represente pas une certaine dependance dangereuse,qui te dit que le jour ou un ptit probleme de chantage de poutine et tous les domaines sont en danger:nucleaire,armement etc...moi ca me derange de n´avoir qu´un appui,faut un jour penser a diversifier.
en plus ce poutine...je ne sais pas mais ces coups tordus contre l´europe faut faire attention

En ce domaine seule l'aide de la Cine et de la Russie nous est indispensable, mais si on peut avoir des technologies plus avancés chez les européens pourquoi pas, si par exemple la Russie fabrique des pieces peu resitantes à trés haute temperature et que l'Allemagne fait mieux, alors faut choisir la qualité...

yakuza a écrit:algeria69,personne n´a dit quelquechose,tant que c´est civil,allah ibarek,en plus on fait confiance aux US
on a deja eu un ptit reacteur experimental US (type triga)a Maamora pres de rabat,les techniciens marocain s´y entrainent en attendant un vrai reacteur,peut etre russe...
l´article ne dit rien sur un futur reacteur US,ce n´est qu´une "cooperation" qui cache une observation americaine des labos algeriens.je crois que si reacteur y´a,ca sera aussi russe chez vous

pourquoi tu te sens visé?

parceque je suis ton voisin

le maroc aussi viens d'avoir la promesse americaine de centrales nucleaires

Russia sets up nuclear energy corporation
17:50 | 10/ 05/ 2007




MOSCOW. (RIA Novosti commentator Tatyana Sinitsina) - The establishment of the state-owned holding Atomenergoprom under a recent presidential decree is a result of a large-scale reform of the nuclear sector, which began in 2006.

It is the core asset that will carry out challenging plans aimed to raise the Russian nuclear sector to new highs.

The Federal Agency for Nuclear Power (Rosatom), which proposed the idea and drafted the reform plan, admitted that it would not be implemented without government assistance. Therefore, the first step was to get the parliament's and the president's approval for the 2006 federal target program of developing the nuclear power sector.

The new joint-stock company, Atomenergoprom, which is to run the country's nuclear power industry, will be entirely controlled by the state. Its charter is being drafted, and a list of assets to be incorporated into it is being compiled. Vladimir Travin, deputy head of Rosatom, said the government should make a decision on the procedure of forming Atomenergoprom in May or June, and the holding itself is to be set up by 2008.

It will take over all civilian nuclear programs and integrate all civilian nuclear assets. It will take over state shares in about 30 companies, the largest of them being TVEL, Techsnabexport (Tenex) and Atomenergomash, at the fist stage, and 55 companies, at the second. The vertical structure of the holding will unite all segments of the nuclear cycle, from uranium ore mining and enrichment to the production and enrichment of nuclear fuel, and the designing and construction of nuclear power plants.

This is not an original idea, as there are such giant consortiums as Areva-Siemens, General Electric-Hitachi, Westinghouse-Toshiba, which are highly competitive, reliable and stable. Atomenergoprom will become their direct rival, and possibly a partner. Experts believe the Russian holding has a major advantage in that it will consolidate the full technological cycle, from the production of raw materials to electricity generation.

Other inbuilt advantages are lower intra-cooperative costs, a common management system, and a possibility to maneuver prices.

Viktor Opekunov, head of the nuclear power subcommittee at the State Duma Committee on Energy, Transport and Communications, said: "The establishment of the corporation marked a new stage in the development of Russia's nuclear power industry. [It is] an effective means to revive the industry, consolidate many enterprises under single command that is sufficiently strict to ensure the fulfillment of challenging tasks facing the sector."

Atomenergoprom will facilitate the building of 26 power units within the next 12 years; accelerate the construction of nuclear power plants outside Russia, the production and processing of uranium ore, exploration and development of new deposits; and promote related research and design, as well as modernization and construction of nuclear power engineering enterprises.

In the past 15 years, when Russia was fighting the consequences of the collapse of the old socio-political regime and the government was encouraging new liberal values and market reforms, many sectors lost their personnel.

"The problems facing the industry now should not be viewed as a reason for depression. Instead, they should become an impetus to mobilization of forces," Opekunov said.

It is encouraging that the government is investing considerable funds to attain these goals. According to the official, it will appropriate 1.5 trillion rubles ($58.29 billion) until 2015, which is enough to attract and train requisite personnel.

They will be trained at three major schools - in Moscow, St. Petersburg and Obninsk (near Moscow). The sector cooperates with prominent schools, such as Moscow Physical Engineering Institute, the Urals Polytechnic, and Tomsk State University.

"This is a challenging task, and I assume that not everything will go without a hitch. But the development vector is directed upwards," Opekunov said.

Will all of this change the functions of Rosatom? The industry will not be divided, although it comprises two major parts: nuclear weapons and nuclear energy generation. The former is a state monopoly addressing federal goals, while the latter (Atomenergoprom) is a commercial company working on the global market of nuclear technologies. Rosatom will become the link between the defense and the civilian parts of the nuclear industry.

The opinions expressed in this article are the author's and do not necessarily represent those of RIA Novosti.

Industrie/Nucléaire/Algérie/Etats-Unis
L’accord algéro-américain sur le nucléaire civil signé le 9 juin à Alger
Alger, (AAI)- Le protocole d’accord pour le développement et le renforcement de la coopération entre l’Algérie et les Etats-Unis dans le domaine du nucléaire civil sera signé le 9 juin prochain à Alger, a annoncé dimanche à Alger le ministre de l’Energie et des Mines, M. Chakib Khelil.

CHAKIB KHELIL Une agence «puissante et autonome» pour le nucléaire algérien
par Djamel B.

A quelques jours de la signature du protocole d'accord pour le développement et le renforcement de la coopération entre l'Algérie et les Etats-Unis dans le domaine du nucléaire civil, le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, est revenu longuement sur le sujet hier, lors d'une émission de la chaîne III de la radio nationale. Avant d'aborder les volets relatifs à la coopération algéro-américaine, M. Khelil a indiqué que ses services viennent d'achever l'élaboration de l'avant-projet de loi sur le nucléaire qui sera soumis au Conseil de gouvernement très prochainement. Le ministre a souligné que le texte en question prévoit notamment la création d'une «Agence de sûreté et de sécurité nucléaires». Celle-ci sera «puissante et autonome» et disposera des moyens financiers nécessaires à l'application du programme nucléaire civil, a-t-il affirmé. Séparée de l'entité chargée de la recherche dans ce domaine, l'agence aura également comme mission de fixer les modalités d'obtention des permis de création de centrales nucléaires et d'assurer l'application de la réglementation et des normes en la matière, a ajouté M. Khelil.

Concernant la coopération algéro-américaine dans le domaine nucléaire, M. Khelil a précisé qu'il ne s'agit nullement d'une coopération «spéciale» car l'Algérie entend poursuivre sa collaboration en la matière avec ses anciens partenaires et envisage même de l'étendre à d'autres pays. «L'Algérie coopère déjà dans ce domaine avec la Chine, l'Argentine et la Russie, et ambitionne d'élargir cette coopération à l'Egypte et à l'Afrique du Sud», a-t-il souligné. M. Khelil a par ailleurs expliqué que la coopération avec les Américains consiste à favoriser des échanges d'experts des différents laboratoires spécialisés dans le domaine nucléaire civil qui vont, a-t-il dit, «travailler avec nous dans les domaines de l'expertise et du transfert de technologie».

La signature de l'accord de coopération nucléaire, prévue le 9 juin prochain à Alger, se fera en présence d'experts américains, qui visiteront par la suite le Centre de recherche nucléaire de Aïn Oussera pour discuter des programmes de recherche en cours et prévoir une visite d'experts algériens dans les laboratoires américains, a encore fait savoir le ministre. Selon M. Khelil, l'accord sera signé du côté des Etats-Unis par le représentant du département américain de l'Energie et du côté algérien par un représentant du ministère de l'Energie et des Mines.

Le ministre a rappelé à cette occasion que les installations nucléaires algériennes faisaient l'objet d'inspections régulières de la part des inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). L'Algérie, a-t-il précisé, développe actuellement dans le cadre de l'utilisation pacifique de cette énergie des programmes de recherche dans les secteurs de l'eau, de l'agriculture, de la santé et du dessalement d'eau de mer. Sans toutefois citer le montant exact du budget alloué par le gouvernement au programme nucléaire algérien, le ministre a affirmé que ce budget était «conséquent». Dans la foulée, M. Khelil a rappelé que le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) bénéficiait déjà d'un budget de recherche et d'un autre financement accordé par l'AIEA dans le cadre de la coopération avec cette agence. La semaine dernière, le ministre de l'Energie et des Mines avait annoncé que l'Algérie signera le 9 juin à Alger avec les Etats-Unis un protocole de coopération dans le nucléaire civil. Le document, avait-il déclaré, sera signé lors de la visite à Alger d'une délégation d'experts américains accompagnée d'un haut responsable du ministère américain de l'Energie. Durant son séjour, la délégation américaine se rendra dans les centres algériens de développement de l'énergie nucléaire à usage pacifique, a ajouté M. Khelil, en faisant savoir qu'une visite similaire d'experts algériens sera effectuée par la suite aux Etats-Unis pour s'enquérir de l'expérience américaine dans ce domaine. Le ministre avait indiqué, lors de sa récente visite aux Etats-Unis d'Amérique, que ce protocole d'accord nucléaire visait pour l'essentiel à mettre en place des mécanismes de coopération et d'échanges multiformes en la matière, y compris le montage de programmes communs. L'Algérie, rappelons-le, possède deux réacteurs nucléaires expérimentaux ou centres de recherches nucléaires de 3 et 15 mégawatts. Le premier, appelé Nour, est installé à Draria (Alger) et a été construit par les Argentins, et le second (Essalem) a été réalisé par les Chinois à Aïn Oussera.

L’Algérie va prochainement se doter d’une agence de sécurité nucléaire selon le ministre de l’énergie Chakib Khelil.
dimanche 27 mai 2007.
L’Algérie coopère déjà dans ce domaine avec la Chine, l’Argentine et la Russie, et ambitionne d’élargir cette coopération à l’Égypte et à l’Afrique du Sud, a-t-il précisé. M. Khelil a expliqué que la coopération avec les Américains consistait à favoriser des échanges d’experts des différents laboratoires spécialisés dans le domaine nucléaire civil qui vont “travailler avec nous dans les domaines de l’expertise et du transfert de technologie”. La signature de l’accord de coopération nucléaire, prévue pour le 9 juin prochain à Alger, se fera, selon lui, en présence d’experts américains, qui visiteront par la suite le centre de recherche nucléaire d’Aïn Oussara pour discuter des programmes de recherche en cours et prévoir une visite d’experts algériens dans les laboratoires américains. Le ministre a rappelé à cette occasion que les installations nucléaires algériennes faisaient l’objet d’inspections régulières de la part des inspecteurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

L’Algérie, précisera-t-il sur les ondes de la radio Chaîne III, développe actuellement dans le cadre de l’utilisation pacifique de cette énergie, des programmes de recherche dans les secteurs de l’eau, de l’agriculture, de la santé, et du dessalement d’eau de mer. M. Chakib Khelil a annoncé, par ailleurs, que l’avant-projet de loi sur le nucléaire sera soumis au Conseil de gouvernement “très prochainement”, précisant que ses services avaient achevé l’élaboration du texte en question qui prévoit notamment la création d’une “agence de sûreté et de sécurité nucléaires”. Celle-ci sera “puissante et autonome” et disposera des moyens financiers nécessaires à l’application du programme nucléaire civil. Séparée de l’entité chargée de la recherche dans ce domaine, l’agence aura également, indiquera le ministre, pour mission de fixer les modalités d’obtention des permis de création de centrales nucléaires et d’assurer l’application de la réglementation et des normes en la matière.