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LE SECTEUR DE L’INDUSTRIE OPTE POUR UNE NOUVELLE STRATÉGIE
Temmar annonce la création d’un centre technique d’innovation dans chaque wilaya
A l’occasion de la célébration de la 13e Journée nationale de l’innovation, le ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements, Abdelhamid Temmar, a annoncé, hier, l’installation prochaine d’un centre technique d’innovation (CTI), dans chaque wilaya du pays.
Mehdi Mehenni – Alger (Le Soir) – Pour Abdelhamid Temmar, l’industrie ne cesse de se perfectionner à travers le monde, ce qui oblige l’Algérie à suivre cette tendance pour entrer de plain-pied dans la compétitivité, seul moyen, a-t-il souligné, de pouvoir se défendre. Mais se défendre contre quoi ? A ce sujet, le ministre a clairement signifié que pour protéger l’économie nationale, l’Algérie doit soit se renfermer sur elle-même, ce qui n’est point toléré, économiquement parlant, de nos jours, soit innover dans le cadre de ses activités industrielles et se mettre ainsi au diapason mondial, ce qui serait plus appréciable. Le choix étant fait, le ministre a affirmé que dans six ans, le marché industriel algérien sera totalement ouvert à l’Europe. Pour ce faire, tout en se disant conscient que les PME et PMI n’ont pas les moyens de cette nouvelle politique et que l’élément essentiel de l’innovation est l’entreprise, Temmar a annoncé une batterie de mesures devant permettre aux secteurs public et privé de s’inscrire dans cette nouvelle optique. Ainsi, un centre technique d’innovation (CTI) et des directeurs de l’industrie et de la promotion de l’investissement seront prochainement installés dans chaque wilaya du pays. Et une agence nationale de l’innovation sera également créée. Des réunions avec les patrons industriels privés sont aussi prévues, afin, souligne Temmar, de mettre dans le bain ces derniers et les instruire des nouvelles directives. Par ailleurs, Temmar a tenu a préciser qu’il n’existe aucun pays au monde qui investit dans la formation des cadres autant que l’Algérie. Mais le problème, selon lui, c’est que souvent, les entreprises privées refusent d’engager les jeunes diplômés, laissant à l’Etat le soin de prendre en charge cet aspect particulier du cursus de formation (expérience professionnelle), pour ensuite les embaucher. Il a également reproché aux industriels privés de ne pas investir dans l’innovation. «Je ne comprends pas ces patrons privés qui gagnent des milliards et attendent l’aide de l’Etat pour investir dans l’innovation. Mais je crois qu’ils ont d’autres préoccupations, étant donné que leur objectif reste d’amasser le plus d’argent possible », a-t-il relevé. Enfin, le ministre a rappelé que l’Algérie dispose de grandes capacités industrielles, compte tenu de son passé, contrairement à beaucoup d’autres pays arabes tels que l’Egypte qui a plus ou moins une industrie performante, mais qui ne dispose pas d’un passé industriel. Ce qui, souligne-t-il, ne lui permet pas d’aller trop loin.
M. M.
le soir d'algérie
Temmar annonce la création d’un centre technique d’innovation dans chaque wilaya
A l’occasion de la célébration de la 13e Journée nationale de l’innovation, le ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements, Abdelhamid Temmar, a annoncé, hier, l’installation prochaine d’un centre technique d’innovation (CTI), dans chaque wilaya du pays.
Mehdi Mehenni – Alger (Le Soir) – Pour Abdelhamid Temmar, l’industrie ne cesse de se perfectionner à travers le monde, ce qui oblige l’Algérie à suivre cette tendance pour entrer de plain-pied dans la compétitivité, seul moyen, a-t-il souligné, de pouvoir se défendre. Mais se défendre contre quoi ? A ce sujet, le ministre a clairement signifié que pour protéger l’économie nationale, l’Algérie doit soit se renfermer sur elle-même, ce qui n’est point toléré, économiquement parlant, de nos jours, soit innover dans le cadre de ses activités industrielles et se mettre ainsi au diapason mondial, ce qui serait plus appréciable. Le choix étant fait, le ministre a affirmé que dans six ans, le marché industriel algérien sera totalement ouvert à l’Europe. Pour ce faire, tout en se disant conscient que les PME et PMI n’ont pas les moyens de cette nouvelle politique et que l’élément essentiel de l’innovation est l’entreprise, Temmar a annoncé une batterie de mesures devant permettre aux secteurs public et privé de s’inscrire dans cette nouvelle optique. Ainsi, un centre technique d’innovation (CTI) et des directeurs de l’industrie et de la promotion de l’investissement seront prochainement installés dans chaque wilaya du pays. Et une agence nationale de l’innovation sera également créée. Des réunions avec les patrons industriels privés sont aussi prévues, afin, souligne Temmar, de mettre dans le bain ces derniers et les instruire des nouvelles directives. Par ailleurs, Temmar a tenu a préciser qu’il n’existe aucun pays au monde qui investit dans la formation des cadres autant que l’Algérie. Mais le problème, selon lui, c’est que souvent, les entreprises privées refusent d’engager les jeunes diplômés, laissant à l’Etat le soin de prendre en charge cet aspect particulier du cursus de formation (expérience professionnelle), pour ensuite les embaucher. Il a également reproché aux industriels privés de ne pas investir dans l’innovation. «Je ne comprends pas ces patrons privés qui gagnent des milliards et attendent l’aide de l’Etat pour investir dans l’innovation. Mais je crois qu’ils ont d’autres préoccupations, étant donné que leur objectif reste d’amasser le plus d’argent possible », a-t-il relevé. Enfin, le ministre a rappelé que l’Algérie dispose de grandes capacités industrielles, compte tenu de son passé, contrairement à beaucoup d’autres pays arabes tels que l’Egypte qui a plus ou moins une industrie performante, mais qui ne dispose pas d’un passé industriel. Ce qui, souligne-t-il, ne lui permet pas d’aller trop loin.
M. M.
le soir d'algérie