que des bonnes nouvelles
le chef des tengos dans tout les sahara va se rendre avec touts c'est hommes et sont materiel ...la présse enparlé deja il y a quelque temp ...ça serait un grave coup au gspc
et enfin....pas de base us chez nous on les a envoyé baladé
Le quotidien « La Croix » évoque les succès de l’armée algérienne face au GSPC
Par la croix le 03/07/2007
Lu Dans la presse étrangère. Dans son édition du lundi 2 juillet, le quotidien français « La Croix » revient sur les derniers succès de l’armée algérienne face aux terroristes du GSPC. Un article que « toutsurlalgerie.com » vous propose de lire.
Le ministre de l’intérieur algérien, Nourredine Zerhouni, n’en menait pas large depuis le double attentat qui avait frappé, le 11 avril 2007, le Palais du gouvernement et un commissariat près de l’aéroport d’Alger. Mais les derniers succès de la lutte antiterroriste lui ont redonné des couleurs.
Dimanche 1er juillet près d’Alger, le ministre a fait le point devant la presse, 80 jours après la terrible double attaque kamikaze qui a fait 32 morts et plus de 100 blessés. « Les forces de sécurité et de l’armée populaire nationale (ANP) ont marqué des points très importants dans la lutte antiterroriste ces derniers temps, a-t-il affirmé. L’essentiel du groupe qui a conduit les attentats d’Alger a été démantelé. Douze éléments ont été neutralisés à Khémis El Khechna (sud-est d’Alger) la semaine dernière. »
C’était une annonce attendue par la population de la capitale. Une quarantaine de terroristes avaient été tués dans sept wilayas (département) depuis deux mois, mais le risque d’une nouvelle salve d’attentats dans Alger était toujours redouté.
« L’attaque d’Alger a cassé une sorte d’accord tacite »
En réalité, le pronostic de H’mida El Ayachi, journaliste spécialiste de l’islamisme et de ses mouvements armés, ébauché au lendemain du 11 avril, se sera vérifié : « L’attaque d’Alger a cassé une sorte d’accord tacite. Le GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le combat) opérait surtout en dehors des villes et ciblait des éléments des forces de sécurité. Cela ne perturbait pas beaucoup l’ordre des choses. L’armée faisait de temps à autre une opération de ratissage dans les maquis, mais sans grande obligation de résultat. Tout a changé lorsqu’un symbole de pouvoir a été frappé. »
L’ANP a mobilisé de gros moyens. Pour la première fois depuis le début de l’insurrection islamiste en 1992, des maquis de Kabylie, fief du GSPC, ont été occupés en permanence. Les accrochages se sont multipliés et des mouvements de repli des groupes armés interceptés.
Le GSPC divisé
C’est ainsi qu’est tombé la semaine dernière à Béjaia l’un des deux plus proches lieutenants de Droudkal, l’émir national du GSPC, artisan de sa récente mutation en filiale d’Al-Qaida au Maghreb. La nouvelle géopolitique de l’islamisme armé est en outre apparue : plusieurs Tunisiens et des Libyens ont été neutralisés parmi les groupes de l’Est de l’Algérie.
Cette internationalisation du recrutement était toujours restée marginale au plus fort de l’offensive islamiste armée en Algérie au milieu des années 1990. « La doctrine dominante du GIA – groupe islamiste armé – a été celle de la Jazara, courant pour l’autonomie de l’islamisme algérien dans le cadre de l’Etat-nation, face à la mouvance internationaliste », rappelle H’mida Layachi.
C’est pour cela que le passage formel du GSPC dans la mouvance d’Al Qaida a provoqué une grave crise en son sein. Le fondateur du GSPC, l’émir Hassan Hattab, s’est retiré de l’organisation lorsque le courant favorable à « la franchise » Al-Qaida a pris le dessus. La décision de prendre pour cible le palais du gouvernement, sans doute suggéré à partir de la zone tribale du Pakistan, a accéléré la décantation dans les rangs du GPSC.
« Les citoyens se sont remis à nous aider dans notre travail. Leurs renseignements et leur vigilance sont pour beaucoup dans les progrès actuels », reconnaît le ministre de l’intérieur. Les défections se sont multipliées depuis la radicalisation terroriste de l’hiver-printemps dernier. En outre, la politique de la réconciliation et l’offre d’amnistie du gouvernement tiennent toujours. Le président Bouteflika et son premier ministre Abdelaziz Belkhadem le rappellent à volonté.
« Pas de bases militaires étrangères sur le sol national »
Conséquence, le grand chef du GSPC dans le Sahara, Mokhtar Benmokhtar est, selon des sources crédibles, entré en pourparlers avec les autorités militaires en vue d’une reddition. Un événement de taille s’il advenait. Mokhtar Benmokhtar est le pivot logistique de toute activité terroriste dans le Sahara algérien et dans les régions limitrophes. Il est responsable de la remontée des armes vers le nord, ainsi que de l’acheminement vers le Mali des 31 touristes européens libéré contre une caution en 2003.
Les États-Unis s’étaient faits pressants, le dernier semestre, auprès de l’Algérie pour savoir si elle était prête « à aider à l’implantation » de l’Africom, projet militaro-administratif américain de lutte contre le terrorisme dans les pays africains du Sahel. Alger a répondu « pas de bases militaires étrangères sur le sol national ». Et le gouvernement s’est activé pour faire le ménage contre le nouvel Al-Qaida
Amine KADI (à Alger), La Croix