BOUTEFLIKA Pas de Maghreb au détriment du Sahara Occidental
par H. Barti 06/06/2007
« Le problème du Sahara Occidental représente un facteur de blocage du processus de l’édification du Maghreb qui conditionne l’avenir de toute notre région», a indiqué hier le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, lors d’un toast prononcé à l’occasion du déjeuner officiel offert en l’honneur du président du Nicaragua, M. Daniel Ortega, en visite depuis avant-hier à Alger sur invitation de son homologue algérien. Pour le chef de l’Etat, «il devient de plus en plus certain que cet ensemble ne saurait être réalisé au détriment du peuple sahraoui et de ses droits légitimes et inaliénables».
S’adressant à son homologue nicaraguayen, Bouteflika a estimé que les positions de l’Algérie et du Nicaragua «se rejoignent complètement en ce qui concerne la promotion des objectifs et des principes des Nations unies ainsi que pour la protection des droits de l’homme dans leur indivisibilité et leur universalité». Et d’ajouter: «C’est ce qui explique notre action en faveur d’une autodétermination authentique du peuple du Sahara Occidental, dans la stricte conformité à la légalité internationale.»
La résolution 1754 adoptée le 30 avril dernier par le Conseil de sécurité de l’ONU, qui préconise des négociations «sans conditions préalables» entre le Maroc et le Polisario, «permettra peut-être de sortir de l’immobilisme actuel», a estimé le président Bouteflika.
«Nous espérons que ces négociations aboutiront à une solution satisfaisante respectant le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui», a-t-il dit. Le président Bouteflika n’a pas manqué de saluer, à cette occasion, la décision prise par le président Ortega, le lendemain de son investiture, de rétablir les relations diplomatiques entre la République du Nicaragua et la République arabe sahraouie démocratique. «C’est une décision juste et courageuse qui aura sûrement un effet favorable sur l’évolution de la situation dans cette région», a-t-il affirmé.
Par ailleurs, et à la faveur de cette visite de deux jours, les deux chefs d’Etat algérien et nicaraguayen ont signé hier un accord-cadre portant création d’une commission mixte, ayant pour objet notamment l’examen des possibilités de coopération bilatérale dans tous les domaines. Il a été également créé, dans ce cadre, un comité de suivi qui se réunira durant l’intersession de la commission mixte, laquelle se réunira tous les deux ans.
Aussi, un Mémorandum d’entente entre le ministère des Affaires étrangères et le ministère nicaraguayen des Relations extérieures a été également signé pour l’instauration d’un mécanisme de consultation politique. Le mémorandum offrira aux deux pays un cadre de concertation, aussi bien au niveau bilatéral que multilatéral. Le document a été paraphé, du côté algérien, par le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, et, du côté nicaraguayen, par le secrétaire particulier du président Ortega, chargé des Relations internationales, M. Mohamed Mohamed Lashtar.
Sollicité par la presse, le président du Nicaragua, M. Daniel Ortega, a tenu à souligner les «immenses progrès» réalisés pour instaurer la paix et la stabilité en Algérie. «J’ai eu de longues discussions avec le président Bouteflika, ce qui nous a permis de mieux connaître la situation en Algérie et surtout les immenses progrès qui ont été réalisés pour pouvoir instaurer la paix dans ce grand pays», a-t-il déclaré à l’issue de ses entretiens avec le chef de l’Etat.
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=501165
par H. Barti 06/06/2007
« Le problème du Sahara Occidental représente un facteur de blocage du processus de l’édification du Maghreb qui conditionne l’avenir de toute notre région», a indiqué hier le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, lors d’un toast prononcé à l’occasion du déjeuner officiel offert en l’honneur du président du Nicaragua, M. Daniel Ortega, en visite depuis avant-hier à Alger sur invitation de son homologue algérien. Pour le chef de l’Etat, «il devient de plus en plus certain que cet ensemble ne saurait être réalisé au détriment du peuple sahraoui et de ses droits légitimes et inaliénables».
S’adressant à son homologue nicaraguayen, Bouteflika a estimé que les positions de l’Algérie et du Nicaragua «se rejoignent complètement en ce qui concerne la promotion des objectifs et des principes des Nations unies ainsi que pour la protection des droits de l’homme dans leur indivisibilité et leur universalité». Et d’ajouter: «C’est ce qui explique notre action en faveur d’une autodétermination authentique du peuple du Sahara Occidental, dans la stricte conformité à la légalité internationale.»
La résolution 1754 adoptée le 30 avril dernier par le Conseil de sécurité de l’ONU, qui préconise des négociations «sans conditions préalables» entre le Maroc et le Polisario, «permettra peut-être de sortir de l’immobilisme actuel», a estimé le président Bouteflika.
«Nous espérons que ces négociations aboutiront à une solution satisfaisante respectant le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui», a-t-il dit. Le président Bouteflika n’a pas manqué de saluer, à cette occasion, la décision prise par le président Ortega, le lendemain de son investiture, de rétablir les relations diplomatiques entre la République du Nicaragua et la République arabe sahraouie démocratique. «C’est une décision juste et courageuse qui aura sûrement un effet favorable sur l’évolution de la situation dans cette région», a-t-il affirmé.
Par ailleurs, et à la faveur de cette visite de deux jours, les deux chefs d’Etat algérien et nicaraguayen ont signé hier un accord-cadre portant création d’une commission mixte, ayant pour objet notamment l’examen des possibilités de coopération bilatérale dans tous les domaines. Il a été également créé, dans ce cadre, un comité de suivi qui se réunira durant l’intersession de la commission mixte, laquelle se réunira tous les deux ans.
Aussi, un Mémorandum d’entente entre le ministère des Affaires étrangères et le ministère nicaraguayen des Relations extérieures a été également signé pour l’instauration d’un mécanisme de consultation politique. Le mémorandum offrira aux deux pays un cadre de concertation, aussi bien au niveau bilatéral que multilatéral. Le document a été paraphé, du côté algérien, par le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, et, du côté nicaraguayen, par le secrétaire particulier du président Ortega, chargé des Relations internationales, M. Mohamed Mohamed Lashtar.
Sollicité par la presse, le président du Nicaragua, M. Daniel Ortega, a tenu à souligner les «immenses progrès» réalisés pour instaurer la paix et la stabilité en Algérie. «J’ai eu de longues discussions avec le président Bouteflika, ce qui nous a permis de mieux connaître la situation en Algérie et surtout les immenses progrès qui ont été réalisés pour pouvoir instaurer la paix dans ce grand pays», a-t-il déclaré à l’issue de ses entretiens avec le chef de l’Etat.
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=501165